Emails : une solution écologique ?

L’envoi d’emails a toujours été perçu comme une alternative économique à la traditionnelle lettre postée. Mais est-ce vraiment le cas ?

L’impact environnemental de l’utilisation des mails est souvent comparé à celui de l’envoi de courrier papier. Si l’on considère uniquement l’impact carbone, l’envoi de mails est moins polluant que l’envoi de courrier papier. En effet, selon une étude de l’ADEME, l’impact carbone d’un mail standard serait de 4 g de CO2e, tandis que l’envoi d’une lettre standard serait de 20 g de CO2. Cependant, si le courrier électronique contient une pièce jointe, l’empreinte carbone augmente considérablement, allant jusqu’à 35 g de CO2.

Les mails et leur impact environnemental sont un sujet de préoccupation croissant. Bien que l’empreinte carbone d’un mail soit inférieure à celle d’une lettre papier, l’utilisation excessive des mails peut générer des émissions de gaz à effet de serre (GES) qui contribuent au changement climatique. Voici un résumé des informations clés sur l’impact environnemental des mails :

  • Selon l’ADEME, l’impact carbone d’un mail standard serait de 4 g de CO2, tandis que l’envoi d’une lettre standard serait de 20 g de CO2.
  • Cependant, si le courrier électronique contient une pièce jointe, l’empreinte carbone augmente considérablement, allant jusqu’à 35 g de CO2.
  • Les émissions de GES liées à l’utilisation des mails sont dues à plusieurs facteurs, notamment la fabrication, l’utilisation et la fin de vie des équipements informatiques, ainsi que les transferts de données sur le réseau et le stockage des mails.
  • L’utilisation excessive des mails peut également générer des déchets électroniques difficiles à recycler et à traiter.
  • Les centres de données représentent 10% de la consommation totale d’électricité de la France, et les Data Centers polluent énormément, avec 2% des émissions de CO2 à l’échelle mondiale.

Pour réduire l’empreinte carbone des mails, il est recommandé de limiter la taille des pièces jointes, de supprimer régulièrement les mails inutiles et d’utiliser des outils de messagerie instantanée ou de visioconférence pour les échanges en temps réel. Il est également important d’opter pour des fournisseurs de messagerie qui utilisent des sources d’énergie renouvelable.

En conclusion, bien que l’envoi de mails soit moins polluant que l’envoi de courrier papier en termes d’empreinte carbone, il est important de prendre en compte l’impact environnemental global de l’utilisation des mails. En tant qu’utilisateurs, nous pouvons tous contribuer à la réduction de l’empreinte carbone des mails en adoptant des pratiques plus responsables.

Type de courrier Empreinte carbone (g de CO2e)
Mail standard 4
Mail avec pièce jointe 35
Lettre standard 20